Cela
faisait presque 30 ans que Abdel Halim déclara une fois que cette
fillette deviendra un jour une star fameuse dans le monde arabe . Elle
a connu des grands succès avec des chansons marocaines tel que wa3di,
sidi oula bihiri, fayetli sheftak, kifesh fata7t galbi, Bitaqat 7ob..
Cette fillette qui chantait avec assurance devant les caméras de la
télévision marocaine il y a une trentaine d'années dans le cadre de la
célèbre émission de variétés " Mawahib ", ne pouvait ne pas avoir
davenir florissant. Son talent sautait aux yeux, même des non-avertis
les solliciteurs du monde musical eux, misaient avec certitude sur cet
espoir. Ils ne seront pas démentis. Loin de là.
Samira
Said, exigences de la scène obligent, a fait plus que marquer. Elle
s'est hissée, à force d'acharnement, au premier rang des stars de la
chanson arabe, et y demeure depuis des années renforçant à chaque
nouvel album une position quelle ne semble pas prête de quitter.
Le
chemin semble avoir été tracé de tous temps. Des premiers pas
prometteurs, des rencontres marquantes, notamment celles de Baligh
Hamdi, Abdelwahab, Mohamed El Mougi, Sayed Mekaoui ainsi que Faïza
Ahmad et son mari Mohamed Soltan, et voilà Samira qui débarque au
Caire, forte d'un immense talent et des encouragements de ceux qui
avaient cru en elle.
Après
un passage au conservatoire, ce sont les premières oeuvres. Son amie
Faïza Ahmad demanda de Mohamed Soltan de signer deux chansons pour
Samira c'étaient " El 7ob elli Ana 3aycheh " et
" Eddounia Kedah " qui, même si elles ne furent pas de grands succès,
permirent à Samira desquisser ses premières marques sur la scène de la
musique arabe.
La
rencontre avec Baligh Hamdi allait enrichir considérablement le
répertoire de la jeune marocaine. Ce seront coup sur des chansons que
lon fredonnera partout dans le monde arabe : "Ben lif", "sayidati
sadati", "malich 3enwan", "akher hawa".
Les
ponts n'ayant jamais été rompus avec Mohamed Soltan, les retrouvailles
se solderont pas "Hikaya", "Methaya'li" et "Ellila deh" Kassid
yakoulouna "3anni kathiran"
Pourtant,
le tube explosif que présageait le talent de Samira n'était pas encore
au rendez-vous. Ses collaborations avec de grands noms qui donnèrent
certes des titres aussi appréciés comme Mohamed El Mougi par ya dam3iti
haddi, Khaled el Amir par choft 7abibi, Helmi Bakr par Ech gab li gab",
"lilet el ouns", "amrak 3ajib", "men ghir sabab" , mais le grand coup,
celui qui allait vraiment faire la différence, tardait à venir.
C'est
Baligh Hamdi qui enfin propulsa Samira au firmament. La merveilleuse
chanson " 3allemnah el Hob ", quelle la présenta comptant pour le
festival des layali al télévision au Caire en 1983.
Le
coup d'envoi était donné. Samira, désormais super star, continuera sur
sa lancée avec Baligh Hamdi accumulant des succès comme "ketr al
kalam", "asmar malak" et "malak moch zay 3awaydak".
Gamal
Salama, quant à lui, lui donna la bombe "Al gani ba3d youmin" qui
embrasa longtemps les Hit parades. Le nouveau couple ne s'arrêtera pas
en si bon chemin et larguera une autre bombe sur la scène :
"moch7atnazel 3annak abadan".
Après
cela, Samira et après ces grands succès n'avait plus rien à prouver en
Egypte. Un autre défi se profilait que la position de la super star ne
lui permettait pas d'occulter. Elle fera cap sur le Golfe où elle
travaillera avec les plus grands : Talal meddah, Abderrab Idris,
Seliman El Malla, Youssef Mahana et enrichira son répertoire de titres
comme "Ya ebn al Halal", "tisaddeg, Hatouli 7abibi", "sindibad",
"ghariba", "A7ad sa'al Aani".
Les
vents soufflant désormais en faveur de la chanson moderne légère, un
coup de gouvernail s'imposait. Samira le fera en temps opportun, se
tournant vers des jeunes compositeurs pleins de talent comme Salah
Charnoubi, Riadh Hamchari, Mohamed Dhia'a signalant des albums tel que
Ensani, Khayfa, 3ach2a, Enta 7abibi, Kol de echa3at, 3al bal, rou7i et
Lila 7abibi D'autres en ont été pour leurs frais. Mais pour Samira, le
succès est encore une fois au rendez-vous. Et enchaallah elle continue
ses succès pour rester sur le top ! Toujours sur le top.